Parus en 2005
Essai de phonologie latine, Christian Touratier (dir.), 2005
Christian Touratier (dir.), 2005, Essai de phonologie latine, in Collection Langues et Langage, n° 11, Aix-en-Provence, Publications de l’Université de Provence, 282 p. ISBN : 2-85399-589-5
Table des matières : Tables-des-mati--res-Essai-de-phonologie-latine.pdf
Résumé :
Ces essais de phonologie latine entendent illustrer un domaine qui n'a guère évolué en linguistique latine, mais qui fourmille d'idées nouvelles en linguistique générale. Ils proposent une sorte de synthèse entre phonologie structuraliste, phonologie générative et nouvelles phonologies. Ils s'adressent aussi bien aux latinistes qu'aux linguistes. Aux premiers, ils permettront peut-être de moderniser leur approche de la phonétique latine. Aux seconds, ils permettront de découvrir le renouvellement du système des traits phonologiques dû au phonéticien aixois Mario Rossi. Et aux étudiants latinistes, francisants ou romanistes, ils permettront de s'initier à l'analyse phonologique d'une langue qui est à l'origine du français et des langues romanes.
Langue et identité narrative dans les littératures de l'ailleurs, Marie-Christine Hazaël-Massieux & Michel Bertrand (dir.), 2005
Marie-Christine Hazaël-Massieux & Michel Bertrand (dir.), 2005, Langue et identité narrative dans les littératures de l'ailleurs. Antilles, Réunion, Québec, collection Langues et Langage, n° 10, 2005, Aix en Provence, PUP, 200 p. [20 euros] ISBN : 2-85399-590-9, 2005-01-03
Table des matières : Tables-des-mati--res-Langue-et-identit---narrative-dans-les-litt--ratures-de-l--ailleurs.pdf
Résumé
Les textes présentés ici ont été d'abord préparés pour un colloque qui s'est tenu en 2003 à l'Université de Provence sur le thème « La langue des littératures antillaise, québécoise et réunionnaise : questions autour du dialogue et de la narration ». Revus, développés, harmonisés, avec l'objectif de toucher un public plus large, ils permettent d'offrir aujourd'hui cet ouvrage, fruit d'une collaboration entre des chercheurs de diverses universités (France, USA, Québec). L'ensemble représente une approche interdisciplinaire particulièrement significative pour la question des rapports entre langue et identité narrative. Les littératures francophones qui servent ici de support aux analyses sont bien évidemment le point de convergence de recherches de spécialistes de linguistique et de littérature. À un titre ou à un autre, les oeuvres examinées marquent l'appartenance de leurs auteurs (Franketienne, Patrick Chamoiseau, Michel Tremblay, pour n'en citer que quelques-uns) à cet « ailleurs » francophone par l'usage de formes et de procédés linguistiques qui renvoient aux réalités orales des langues (créoles et/ou français) en usage dans les aires géographiques retenues.
Analyse et théorie syntaxiques, Christian Touratier, 2005
Christian Touratier, 2005, Analyse et théorie syntaxiques, Publications de l’Université de Provence, 332 p. [30 euros]. ISBN : 2-85399-620-4, 2005-11-03
Le but de ce livre est double : d’abord proposer une méthode empirique et euristique d’analyse syntaxique, qui ne projette pas sur les langues une théorie venue de l’extérieur (de la logique ou des mathématiques, par exemple), mais qui s’appuie avant tout sur le fonctionnement effectif dans les langues particulières; et à partir de là, élaborer ensuite une théorie de la syntaxe descriptive, qui dégage une définition proprement syntaxique, c’est-à-dire constructionnelle, des catégories et des fonctions syntaxiques. La méthode d’analyse syntaxique se fonde, avant tout, sur ce que les linguistes américains ont appelé “l’analyse en constituants immédiats”, qui, à condition de ne pas être considérée abusivement, ainsi que l’ont fait les générativistes, comme une théorie de toute la grammaire ou même de la langue, n’est nullement disqualifiée, en tant qu’instrument d’analyse proprement et exclusivement syntaxique.
La théorie syntaxique s’efforce de repenser, en termes exclusivement syntaxiques, et non pas plus ou moins sémantico-syntaxiques ou morpho-syntaxiques, comme le fait facilement la grammaire traditionnelle, les grandes notions de base de la syntaxe : celles de phrase et de proposition, celles de sujet, de complément de verbe et de circonstants, celles de subordination et de coordination. Cette théorie, illustrée ici surtout à partir de langues indo-européennes, se veut générale, et applicable à toute langue particulière.
TABLE DES MATIERES
Préface
Chapitre 1: Qu'est-ce que la syntaxe?
Chaptire 2: Présentation de l'analyse en "constituants immédiats"
Chapitre 3: Exercices d'analyse en constituants immédiats
Chapitre 4: Théories des constructions (ou syntagmes)
Chapitre 5: Les fonctions syntaxiques de la phrase dite simple
Chapitre 6: La phrase dite complexe
Chapitre 7: La subordonnée relative
Chapitre 8: Coordination
Bilan provisoire
Index
Bibliographie
Les marqueurs de glose, Agnès Steuckardt & Aïno Niklas-Salminen (dir.), 2005,
Agnès Steuckardt & Aïno Niklas-Salminen (dir.), 2005, Les marqueurs de glose, in Collection Langues et langage, Aix-en-Provence, Publications de l’Université de Provence, 328 p. ISBN : 2-85399-616-6
Tables des matières : Tables-des-mati--res-Les-marqueurs-de-glose.pdf
Résumé :
Plusieurs études l’avaient, dans Le mot et sa glose (2003), observé : la glose peut succéder au segment glosé après une simple pause, ou bien être introduite par un terme de liaison. C’est à ces termes de liaison, ces “marqueurs de glose”, qu’est consacré le présent volume. Treize articles soulèvent, en manière de discussion préalable, les problèmes de sélection des marqueurs et les difficultés d’analyse de la séquence X marqueur Y. Seize marqueurs de glose sont, dans un second temps, soumis à une description linguistique précise : appelé, à savoir, autrement dit, bref, ce qui veut dire, c’est-à-dire, comme, donc, en d’autres termes, en somme, en particulier, je veux dire, ou, ou plutôt, par exemple, tel. Présentées dans l’ordre alphabétique et selon un plan identique, les seize notices proposent au lecteur un parcours de l’histoire, du fonctionnement et de la spécificité de chaque lexie. Les marqueurs étudiés construisent différentes procédures de glose : les uns déclarent, entre le segment glosé et sa glose, un lien synonymique, les autres un lien métonymique ; les uns, par le métaterme qui les constitue, affichent leur destination métalinguistique, les autres, dépourvus de métaterme, la masquent : il est fait ici l’hypothèse que ceux-ci comme ceux-là nous invitent à quitter la linéarité d’un discours confiant dans la transparence de ses signes, pour nous entraîner sur les chemins buissonniers qui mènent au sens.