Cercle Linguistique d\'Aix-en-Provence

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Marguerite Guiraud et Charles Zaremba, Incidence de la négation sur les deux premiers actants de la phrase en polonais, russe et tchèque.

Marguerite Guiraud et Charles Zaremba :

Incidence de la négation sur les deux premiers actants de la phrase en polonais, russe et tchèque.

Nous nous proposons d’étudier la forme casuelle du sujet (actant I) des verbes monovalents, du sujet et de l’objet (actants I et II) des verbes bivalents dans la phrase négative par rapport à la phrase affirmative. Par phrase négative, nous entendons toute phrase comportant la marque de la négation (pol. nie, rus. не, tch. ne-), directement antéposée au verbe et formant avec celui-ci un ensemble accentuel. Nous excluons donc du champ d’observation les négations partielles, c’est-à-dire qui ne portent pas sur le verbe et par conséquent sur la phrase, mais seulement sur l’un des éléments subordonnés au verbe.

Nos observations se concentrent sur le « génitif de négation » dont la carrière diffère selon les langues ; ainsi, comme en slave commun, le génitif caractérise toujours le complément direct de la phrase négative en polonais, où il s’étend même à d’autres fonctions ; en revanche, le tchèque a presque totalement éliminé le génitif dans cette position ; quant au russe, le génitif et l’accusatif sont en concurrence, selon des critères qui restent à définir.

En position de sujet, le génitif n’apparaît guère en tchèque, il se limite à la phrase d’existence négative en polonais, mais se développe en russe qui, là encore, présente une situation plus complexe que les deux autres langues. L’expansion du sujet au génitif se place dans l’essor général de la phrase impersonnelle en russe.

 

Lire l'exposé au format pdf. : travaux_20_neg_guiraud_zaremba.pdf



22/02/2014
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